Pour éviter les turbulences de sillages, la réglementation aéronautique prévoit des normes de séparation minimale à respecter entre les avions de ligne. Au décollage, les avions doivent être espacés d’au moins deux minutes comme à l’atterrissage. Et pour éviter en croisière tout risque de collision, les avions évoluant au-dessus de 5 000 m doivent être distants d’au moins 9 km (5 Nm) sur le plan horizontal et de 300 m (1 000 ft) au minimum sur le plan vertical.
Les contrôleurs aériens disposent sur leurs écrans d’une représentation de la position des avions avec tous les paramètres leur permettant de les suivre : type d’avion, indicatif de vol, position, altitude et vitesse. Au-dessus des océans et des zones inhabités où il n’existe pas de surveillance radar, c’est différent. Les avions volent sur des routes aériennes avec des normes de séparation encore plus importantes.
Pour réduire la facture carburant Airbus a émis l'hypothèse de faire voler plusieurs avions de ligne en V à 3 km seulement de distance les uns des autres. Pour ce faire, il faudra donc que la réglementation évolue, et cela risque de prendre du temps.
F-WWOW
Posté le 10/12/2019 à 10h09
Bravo et merci pour vos sujets quotidiens!
Chaque matin c'est un réel plaisir de vous lire.
Habitant aux abords de LSGG, je vois bien que les 2mn sont la règle. LSGG n'a qu'une piste pour plus de 500 mouvements par jour (187'162 pour 2018). Il m'arrive de voir à certaines heures qu'il ne s'écoule qu'une petite minute entre le moment où les roues du "décollant" quittent la piste et celles de l'"atterrissant" touchent le seuil (enfin un peu après..). Des compléments d'info sur les règles du mix atterrir/décoller ?
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