Selon une étude menée par des chercheurs britanniques de l’université de Reading au Royaume-Uni, les turbulences seront beaucoup plus fréquentes et importantes en 2050 qu’aujourd’hui. C’est la conséquence du réchauffement climatique qui va renforcer les jet streams, ces courants d’air très rapides qui circulent d’Ouest en Est entre 10 000 m et 15 000 m d’altitude.
Selon Paul Williams (vidéo), professeur en climatologie à l’université de Reading, les avions effectuant des vols transatlantiques par exemple vont passer 2 000 heures de plus dans les airs par an pour la raison évoquée plus haut. Il évalue le surcoût de la facture carburant pour ces compagnies aériennes à 22 millions de dollars. Et cela va mécaniquement augmenter les émissions de CO2.
Si l’on en croit cette étude, le nombre de turbulences et leur intensité devraient être plus importants dans toutes les régions du monde comme le montre cette carte (voir la vidéo). Pour rappel, les acteurs du transport aérien se sont engagés à réduire par deux leurs émissions de CO2 d'ici à 2050 par rapport à son niveau de 2005.