Pour tenter de mettre fin aux grèves qui ont débuté le 22 février dernier et dont l’impact financier est estimé à 300 millions d’euros, la direction d’Air France joue son va-tout. Jean-Marc Janaillac, le président de la compagnie aérienne, a décidé de consulter l’ensemble des salariés d’Air France.
Du 26 avril au 4 mai prochain, tous les salariés sont appelés à répondre à cette question : « Pour permettre une issue positive au conflit en cours, êtes-vous favorable à l'accord salarial proposé le 16 avril 2018 ? ».
L’accord salarial en question, proposé par la direction et rejeté par les syndicats, comprend des augmentations générales de salaire de 7% sur quatre ans. Jean-Marc Janaillac a clairement indiqué qu’il démissionnerait en cas de « non » majoritaire : « si le résultat est négatif, je ne vois pas comment je pourrais rester à la tête de l’entreprise ».
Cette position, Edouard Philippe, invité chez nos confrères d’Europe 1 ce jeudi 26 avril, la qualifie de « courageuse ». Le Premier ministre en appelle à la responsabilité des salariés d'Air France. Il estime en effet que le départ de Jean-Marc Janaillac ne présagerait rien de bon pour la compagnie aérienne (vidéo).
Le résultat de la consultation sera connue le vendredi 4 mai à 18h. Trois syndicats de pilotes viennent de lancer un nouveau préavis de grève supplémentaire pour les 3, 4, 7 et 8 mai. Une décision que la direction d’Air France juge dans un communiqué « incompréhensible » au vu de la consultation en cours.
Cette consultation a un précédent. En 1994, le P-dg d'Air France Christian Blanc avait lancé une consultation auprès des salariés pour faire approuver un plan de restructuration qui avait été approuvé par plus de 80% des salariés. L'Etat français détient 14,30% du groupe Air France-KLM.
Dof
Posté le 12/06/2018 à 18h20
Super Spok, afin de ne pas vous tirez les oreilles pour votre méconnaissance du sujet faute par exemple ne ne pas avoir lu le rapport de la cour des comptes à ce sujet, je vous invite à vous informer.
Par exemple ! l'état a augmenté fortement ses taxes comme la taxe de solidarité voulue par Chirac, c'est dommage car nous sommes le rare pays à l'appliquer avec zèle. Et toc, 26 millions d'euros d'économie.
Le tarif de la taxe s'élève, au 1er avril 2017, à 4,48 euros par passager embarqué à destination de la France, d'un État de l'Union européenne ou de l'Espace économique européen, ainsi que de la Suisse, à 8,06 euros par passager embarqué vers d'autres destinations, et à 1,33 euro par tonne de courrier ou de fret embarquée. Ces tarifs sont revalorisés chaque année à la hauteur de l'inflation prévisionnelle - les tarifs ont ainsi été revalorisés de 1 % au 1er avril 2016 et de 0,8 % au 1er avril 2017.
Je passe sur les taxes aéroportuaires,+0.97% en 2017, la taxe de nuisances sonore, et
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Spok75
Posté le 05/05/2018 à 12h28
Franchement vous faites chier avec vos grèves à répétitions et à force que votre boîte perd du fric il risque que vous soyez tous au chômage à méditer
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