Depuis la signature du décret anti-immigration par Donald Trump le 27 janvier, les citoyens de sept pays (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen) ne peuvent plus entrer sur le territoire américain.
Conséquence : les compagnies aériennes doivent vérifier la nationalité de tous leurs passagers voyageant vers les Etats-Unis et refuser d’embarquer tout ressortissant de l’un des pays listés.
Si elles ne le font pas, et dérogent ainsi aux règles internationales qui régissent le transport aérien, elles s’exposent à de lourdes sanctions. Elles doivent non seulement reconduire à leurs frais le passager non grata vers son pays d’origine mais aussi s’acquitter d’une amende.
Selon un document publié fin 2016 par IATA (association internationale du transport aérien), le montant de l’amende, qui varie selon les pays, est en moyenne de 3 500 dollars par passager, il est d’un peu plus de 5 300 dollars aux Etats-Unis. Chaque année, 60 000 passagers seraient concernés par ces reconduites dans le monde.