Après les attentats perpétrés dans les aéroports de Bruxelles et d’Istanbul, de nombreux acteurs du secteur de l’aérien se sont retrouvés ce 10 octobre à l’ ENAC (école nationale de l’aviation civile) à Toulouse. Une question était au centre des débats : comment lutter contre cette menace terroriste qui pèse sur les aéroports ?
Eric Plaisant, conseiller spécial du directeur général de l’Aviation Civile : interview dans le reportage.
Installer des postes d’inspection à l’extérieur des aérogares n’est pas la solution car cela ne ferait que déplacer le problème. Il faut donc trouver d’autres mesures. Aéroports de Paris (ADP) vient par exemple de déployer en zone publique des équipes cynophiles destinées à détecter les explosifs. Aux aéroports de Roissy et d’Orly des agents spécialisés dans l’analyse comportementale ont également fait leur apparition aux postes d’inspection-filtrage et dans les zones de dépose-bagages.
Eric Plaisant, conseiller spécial du directeur général de l’Aviation Civile : interview dans le reportage.
Autre piste de réflexion à l’étude, intégrer des agents armés en civil dans les aérogares comme cela existe aujourd’hui dans les trains. Le secteur le sait, le risque zéro n’existe pas mais un ensemble de mesures permettra malgré tout de lutter plus efficacement contre ce terrorisme « low-cost ».