La réglementation encadrant le coavionnage en France ne passe pas. Invités par la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile) ce 28 janvier pour échanger sur les modalités d’application de ce nouveau cadre, les principaux acteurs ont répondu présent mais ne comptent pas pour autant s’y soumettre. Pour Wingly, Coavmi ou Offwefly, l’obligation d’obtenir un certificat de transport aérien même simplifié et une licence d’exploitation n’est pas justifiée. Leurs plateformes ne jouant qu’un rôle d’intermédiaire.
Emeric de Waziers - Cofondateur de Wingly : « Aujourd’hui nous on ne fournit pas la prestation, on ne fournit pas l’avion, on ne gère pas les opérations du vol, on ne fait que mettre en relation le pilote avec le passager. Pour nous le certificat de transport aérien n’a rien à voir avec la structure d’une plateforme web. Ça reviendrait à demander à un hôte Airbnb d’avoir une licence d’hôtelier ou à un conducteur Blablacar d’avoir une licence VTC ou une licence de taxi. »
Et les sites de coavionnage de rappeler que depuis 1981, un arrêté français autorise les pilotes privés à partager les dépenses de fonctionnement d’un vol avec leurs passagers tant qu’ils n’en tirent pas de bénéfices.
Il n’empêche. La nouvelle réglementation est là et ses effets sur l’activité ont été immédiats. Chez Wingly, on est aujourd’hui très loin des 90 vols que proposaient en permanence la plateforme il y a encore quelques semaines.
Emeric de Waziers - Cofondateur de Wingly : « Depuis le dernier communiqué de presse de la DGAC on vivote à quelques vols, à 3% de l’activité que l’on pourrait avoir sans ces freins réglementaires. On a beaucoup de sollicitations de pilotes qui demandent si c’est légal, où en sont les discussions avec le DGAC, et donc vis à vis de l’activité, elle a été divisée par plus de vingt. »
Pour soutenir le coavionnage en France, une pétition a été lancée. Elle a récolté près de 3 000 signatures. Face à ce « coup de frein », Wingly a décidé de se lancer en Allemagne où la réglementation est moins contraignante.
Le baboune volant
Posté le 03/02/2016 à 09h36
L'administration française a toujours été un frein à notre développement économique.
L'admistration française ne crée pas, n'invente rien, dépense l'argent des contribuables à chercher comment elle pourrait rendre compliquer des choses simples, pathétique.
Le tout encouragé par des sois disants professionnels incapablent d'exploiter les nombreuses plateformes dont bénéficie notre pays.
L'Allemagne passe devant nous dans tous les domaines principalement parce que l'on circule mieux de l'autre côté du Rhin.
La France avait un des meilleurs réseaux routier au monde l'administration l'a archi réglementé impossible de se déplacer sans risquer son permis.
Favoriser les déplacements c'est favoriser l'économie.
On n'a jamais soigné un malade en empêchant son sang de circuler, on le croyait au moyen âge.
L'automobile, l'aviation, l'agriculture etc etc l'Allemagne est loin devant et nous on se tire une balle dans le pied.
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Emeric DW
Posté le 03/02/2016 à 11h54
Dommage que l'état français se comporte toujours en état nounou et cherche toujours à tout réglementer.
Il faut tout de même noter que le coavionnnage, tout comme les plateformes, sont et restent légales en France aujourd'hui. La DGAC n'a publié aucune nouvelle réglementation (contrairement à ce que mentionne l'article) mais juste un communiqué de presse sans valeur juridique. C'est d'ailleurs l'EASA qui est l'autorité compétente en terme de nouvelles réglementations et non la DGAC.
Cependant l'activité étant freinée en France, ce sont des pays comme l'Allemagne ou la Suisse (qui ont donné leur feu vert) qui développeront ce genre d'activité, qui seront reconnues pour avoir développé ce secteur et qui bénéficieront des bienfaits.
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Le baboune volant
Posté le 04/02/2016 à 10h54
Concernant l'aviation générale le coavionnage est certainement la meilleure idée de ces dernières décennies, amélioration de la fréquentations de certaines petites plateformes, possibilités pour de jeunes pilotes de remplir à moindre coût leur carnet de vol, exploitation plus rationnelle des avions, dynamisation de l'activité aéronautique légère en général (mécanique,
école etc).
J'ai 63 ans, je suis pilote privé depuis 1976 et chef d'entreprise depuis 30 ans (pas dans le domaine aéronautique) ce que je peux dire c'est que pour qu'une activité économique se développe il faut un "terreau" favorable, un environnement favorable, une administration qui encadre certe mais surtout une administration qui ne bride en aucun cas les forces vives de notre pays.
Notre administration ne doit pas être le "désherbant" total de notre paysage aéronautique.
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Toconfig
Posté le 13/02/2016 à 20h02
La question est assez simple...quel est le niveau de compétences réel des pilotes..en France il est très faible comparé à dautres pays, que se passe til en cas d'accident avec des pilotes faisant en moyenne 11hoo de vol par an...
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eGidio199
Posté le 03/02/2016 à 12h19
Huuuuu...mais si vous contestez cette nouvelle réglementation, pourquoi ne pas former un recours devant le Tribunal Administratif !
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Le baboune volant
Posté le 03/02/2016 à 20h34
CQFD
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EGidio199
Posté le 06/02/2016 à 16h58
@le baboune volant. Si vous voulez, on forme un recours pour excès de pouvoir fonde sur le manque de base légale. Et je vous garantis qu'on pourra rebattre les cartes. Au plaisir.
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