Après le Texas en 2013, c’est en France sur l’aéroport de Châteauroux qu’ont débuté il y a tout juste une semaine les Championnats du monde de voltige aérienne. 63 pilotes de 18 nations différentes s’affrontent lors de cette compétition. La France, tenante du titre toutes catégories confondues (par équipe, individuel femme, individuel homme) doit cette année faire face à de redoutables concurrents : la Russie, les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou encore l’Espagne.
Pour les départager, des juges internationaux les notent depuis le sol et veillent à ce que tous les pilotes volent bien dans le périmètre autorisé, appelé le « box », un cube virtuel d’un kilomètre de côtés et situé à plus de 100 mètres au-dessus du sol. Un exercice difficile à 400 km/h. Aude Lemordant, Championne du monde en titre de voltige aérienne confirme : « Lors d’un programme de voltige les choses vont très vite. C’est un petit peu le problème, ça va vite. On est très concentré. Quand on fait un programme il faut avoir bien répété mentalement avant parce-que l’on n’aura pas trop le temps d’y réfléchir en l’air et après c’est une accoutumance aux facteurs de charge. »
Pour remporter le titre de champion du monde en individuel, il faut être en tête du classement à l’issue des quatre épreuves (Programme connu, Programme libre, Programme inconnu libre 1, Programme inconnu libre 2), obtenir la note la plus proche de 10. Et pour que son équipe soit sacrée, c’est en fait la meilleure moyenne des résultats obtenus par les trois premiers pilotes de chaque pays en lice qui compte.
Ces 28èmes championnats du monde de voltige devraient attirer sur les dix jours de compétition quelques 50 000 curieux et passionnés. Remise des titres, samedi prochain, le 29 août.