Il a vraiment fière allure avec son train d’atterrissage en forme de M qui rappelle son constructeur, ses deux roues à rayons, son manche en bois et ses ailes entoilées.
L’association Réplic’Air est en train de donner ses derniers coups de marteau et tours de vis. Dans quelques jours un inspecteur de la direction générale de l’aviation civile (DGAC) doit déclarer ‘bon de vol’ ce Morane Saulnier Type G. A partir du 5 août prochain, l’avion effectuera en effet ses premiers roulages puis son premier vol sur l’aérodrome de Auch. Un lieu qui n’a pas été choisi au hasard puisqu’il dispose d’une piste en herbe de 850 mètres de long, un atout de taille notamment à l’atterrissage lorsque l’on sait que l’appareil est dépourvu de freins.
Jérémy Caussade, président de l'association Réplic'Air : interview dans le reportage.
Pour dompter la machine, l’équipe a donc fait appel pour le premier vol à Christophe Marchand, un expert, pilote d’essai chez le constructeur canadien Bombardier. Ensuite, d’autres pilotes prendront le relais notamment pour des vols d’endurance de huit heures : le temps théorique de la mythique traversée de la méditerranée entre Fréjus et Bizerte. Car le jour J approche. Le programme du 22 septembre 2013 est d’ailleurs déjà minuté.
Jérémy Caussade, président de l'association Réplic'Air : interview dans le reportage.
L’atterrissage du Morane Saulnier en Tunisie devrait intervenir en milieu d’après-midi soit sur la base militaire de Bizerte soit sur une piste en bord de mer. Cent ans après celui de Roland Garros, un autre exploit est en passe d’être réalisé.