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Vidéo - L’EASA lance une nouvelle étude sur la qualité de l’air des avions

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L’agence européenne de sureté aérienne (EASA) vient de commander une étude portant sur la qualité de l’air en cabine et dans les cockpits pendant toutes les phases d’un vol. Il s’agit de mettre à jour la dernière étude sur le sujet menée de 2008 à 2010 qui avait montré des niveaux de pollution comparables à ceux observés à l’intérieur des logements.

Tous les avions utilisent la puissance des moteurs pour ventiler la cabine. L’air est prélevé à l’entrée du moteur et est acheminé vers la cabine en passant à travers plusieurs filtres. Seul le Boeing 787 aujourd’hui innove sur ce plan là en captant l’air sur les côtés de la cellule, grâce à des compresseurs électriques, comme celui-ci. Cela évite de passer par les moteurs, l’une des deux sources possibles de pollution cabine.

Mais compresser et réchauffer l’air dans les moteurs est consommateur de carburant. Dans une volonté de réduire la facture, il a été décidé depuis les années 80 de recycler une partie de l’air que vous respirez dans un avion.

ITW Nicolas Bonleux - Directeur général de Liebherr Aerospace & Transportation

« L’air qui est utilisé dans la cabine suit des normes réglementaires très strictes. Suivant les phases de vol et suivant les appareils, on renouvelle en moyenne à un moment donné la moitié de l’air de cabine. C’est à dire que la moitié de l’air est ce qu’on appelle recirculé, c’est de l’air qui était déjà en cabine et qui est filtré et réinjecté en cabine, et l’autre moitié de l’air vient de l’air des moteurs. »

La seconde source de pollution dans un avion ce sont les passagers eux-mêmes, leurs virus et leurs bactéries. Mais la ventilation d’un avion fournit de grands volumes d’air au passager, en moyenne 350 litres par minute et par personne, une quantité qualifiée de suffisante par ce médecin.

ITW Henri Marotte - médecin spécialiste de l’aéronautique

« la cabine est tellement ventilée que malgré l’extrême promiscuité des passagers, la cabine de l’avion n’est pas un milieu ou la maladie infectieuse diffuse d’une façon inquiétante. »

Au-delà des critères sanitaires, l’étude diligentée par l’agence européenne prend aussi en compte le confort de l’air parfois trop froid et trop sec.  Il faudra attendre fin 2016 pour en connaître les résultats.

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