Le skywriting (l’écriture céleste en français), est né aux Etats-Unis au début des années 1920. Cette pratique consiste à écrire des messages ou faire des dessins dans le ciel avec un avion. Pour ce faire, le pilote déclenche à des moments bien précis le pod fumigène de son appareil et libère ainsi une fumée derrière lui. Seuls des appareils légers, très maniables, sont donc utilisés pour réaliser ces traces à plus de 5 000 mètres d’altitude. Ce nuage de vapeur blanc, dont la recette est savamment gardée secrète, ne reste visible qu’une vingtaine de minutes tout au plus. Un art éphémère.
Depuis ses débuts, le skywriting sert de support de communication pour des demandes en mariage par exemple, pour faire le spectacle lors de meetings aériens, mais il peut aussi être utilisé à des fins commerciales (voir la vidéo d’une publicité pour une célèbre marque de soda).
Les skywriters, ces pilotes professionnels adeptes de la discipline, ne sont aujourd’hui qu’une dizaine dans le monde. Et pour cause, réaliser ces écritures dans le ciel nécessite des années d’entraînement et des heures de préparation en amont. Le Français Walter Dintinger est l’un d’entre eux. Il s’est notamment fait connaître pour avoir dessiné un symbole de paix et d’amour dans le ciel de Lyon après les attentats de Charlie Hebdo en janvier 2015. Les pilotes de la Patrouille de France et leur célèbre cœur s’adonnent aussi régulièrement à cette pratique.
Etienne VERHELLEN
Posté le 11/06/2017 à 10h04
Les Yakovlevs, patrouille de Yak-52 et Yak-50
qui se produit dans les Meetings aériens proposent aussi le Skywriting (l’écriture céleste !) : en fait le Skytyping dans leur cas :
http://www.yakovlevs.com/skytyping/
http://www.yakovlevs.com/wp-content/uploads/2017/04/Skytyping-by-the-Yakovlevs_1.pdf
Cheers.
https://flic.kr/y/RnVXRR
Signaler un abus Répondre