Vidéo - L’aviation militaire durant la Première Guerre Mondiale

Ce 28 juillet marque le centenaire du début de la Première Guerre mondiale. L’occasion de nous pencher sur l’aviation militaire durant ce conflit. En 1914, son rôle est relativement flou mais au fil des combats plusieurs spécialités vont apparaître. Parmi elles, la reconnaissance pour observer les positions ennemies et l’observation destinée au réglage des tirs de l’artillerie.

Au début de l’année 1915, l’aviation va également servir à attaquer. Les premiers avions de chasse comme le Fokker, et des bombardiers comme le Voisin entrent en action.

Patrick Facon, Chargé de Mission pour l’Histoire – Centre d’Etudes Stratégiques Aérospatiales

« On détruit les bivouacs, les ponts, les voies de chemin de fer, etc. Et on découvre qu’il est intéressant d’attaquer les villes dans lesquelles l’ennemie fait sa production de guerre. Donc on passe d’une vision tactique de l’aviation de bombardement à une vision stratégique. La chasse elle, va empêcher l’aviation ennemie de survoler le territoire ami donc il y a un rôle de protection de la chasse mais il y a aussi un rôle de projection. C’est à dire que la chasse va se projeter au-dessus du territoire ennemi pour abattre les avions ennemis. Et c’est là que l’on découvre un principe fondamental de la guerre aérienne c’est qu’en fait l’aviation qui domine le ciel permet en fait aux forces terrestres de manœuvrer et d’attaquer dans de bonnes conditions. »

En 1918 des avions combattent ainsi en coordination avec des attaques de chars. Car en quatre années de conflit, les progrès à bord des appareils ont été significatifs que ce soit en termes de prises de vues aériennes, de communications radio ou encore d’armement comme avec cette mitrailleuse synchronisée au pas de l’hélice.

L’industrie aéronautique connaît ses premières heures de production intensive. Pour preuve, 150 avions français étaient engagés dans le conflit en 1914, ils seront 3 600 à la fin de la guerre.