M'enfin, où est la rangée numéro 13 ?

On n’y prête pas forcément attention quand on entre dans un avion tout à sa tâche de trouver son siège et de s’y asseoir le plus rapidement possible. Pourtant, certaines compagnies aériennes ont choisi de supprimer purement et simplement la rangée numéro 13 de leurs avions. Par superstition. C’est le cas par exemple chez Air France, Swiss, Delta, Lufthansa (qui n’a pas non plus de rangée 17 en référence à l’Italie et au Brésil où ce nombre est mal connoté), Qatar Airways ou encore Ryanair pour n’en citer que quelques-unes. On passe allègrement de la rangée 12 à la rangée 14 sans sourciller.

En revanche, les compagnies aériennes ne sont pas au même diapason par rapport à cette superstition. American ou encore easyJet, par exemple, ont fait le choix de conserver la rangée 13 dans leurs avions. Alors, avec ou sans ? Quelle différence ? A posteriori aucune.

Mais le 13 n’a pas le monopole de la superstition. Dans certains pays d’Asie, comme en Chine ou encore au Japon, c’est le chiffre 4 qui n’est pas vu du bon œil car il y a une homophonie entre la prononciation « 4 » et celui du mot « mort ».

All Nippon Airways avait banni les rangées 4 et 13 de ses Boeing 747 et Boeing 777. Mais la compagnie aérienne japonaise semble avoir revu sa position puisque les tout derniers Boeing 787 qui ont rejoint la flotte sont équipés de ces deux rangées, nous a-t-on confirmé. Une évolution des mentalités probablement qui pourrait peut-être se généraliser à d’autres compagnies aériennes. Les superstitions ne sont peut-être plus ce qu’elles étaient et sont de toute façon bien relatives.

L'occultation de certains nombres se retrouve ailleurs que dans les avions, dans les ascenseurs ou sur les portes des chambres d'hôtels. 

Il est avéré que des personnes développent une véritable peur du nombre 13. On dit qu’ils sont triskaïdékaphobes, un mot qui tire sa racine du grec treiskaideka (treize) et de phobos (peur). Et pour ceux qui ont peur du chiffre 4, ce sont des tetraphobes.