Après la planche volante et l’aile volante, voici la combinaison volante. Cette sorte de jet pack (réacteur dorsal) est composé de six mini-réacteurs développant chacun 22 kg de poussée. Deux sont situés dans le dos et quatre au niveau des bras. Créé par le britannique Richard Browning cet équipement de 45 kg peut soulever une charge de 130 kg. C’est le pilote qui à l’aide de manettes contrôle les gaz. A le regarder en vol son utilisation paraît simple, pourtant c’est tout le contraire car la combinaison est dépourvue de système de stabilisation automatique, toutes les phases de vol sont donc contrôlées à la seule force du corps et des bras. Une chute peut donc vite arriver (voir la vidéo).
Pour développer sa combinaison volante, Richard Browning a créé la startup Gravity Industries en mars dernier en Angleterre et depuis il vole vers le succès. Ce 9 novembre il a en effet battu le record mondial de vitesse dans cette discipline. Au-dessus d’un lac de Reading, à 80 km à l’ouest de Londres (Royaume-Uni), l’homme surnommé "Iron Man" a dépassé les 51 km/h. Prochaine étape : ajouter des ailes à sa combinaison pour voler plus haut, plus vite et plus longtemps. Loisirs, secours, commerce, reconnaissance, les applications potentielles d’un tel système ne manquent pas. Reste que cette combinaison n'est pour l'heure qu'un prototype.
Titou27
Posté le 14/11/2017 à 09h25
Et le bain dans le lac, les réacteurs ont apprécié ?
La maîtrise de la stabilisation reste la clé. Cela fait longtemps que des prototypes de systèmes "individuels" similaires existent: dans les années 60 la NASA avait déjà expérimenté ce genre de solution. La nouveauté ici réside dans la (relative) miniaturisation des réacteurs. Tant que le problème de stabilisation automatique ne sera pas réglé il y a très peu de chance de voir des applications dans quelque domaine que ce soit...
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