Décollage filmé du dessous du fuselage, vue extérieure depuis le haut de la dérive ou atterrissage depuis le nez de l’avion : les caméras ont changé notre expérience passager. Destinées au départ aux pilotes pour faciliter le déplacement de leur gros-porteur sur les aéroports, de nombreuses compagnies aériennes proposent depuis une quinzaine d’années ce service à leurs passagers.
Chez Latécoère, leader mondial sur ce segment de marché, on assemble ici près de Toulouse quelque 200 caméras par an. Il peut y en avoir jusqu’à quatre par appareil. Protégées dans des boitiers en aluminium voici à quoi elles ressemblent. Celle de droite est intégrée à la queue de l’avion, celle de gauche sous le fuselage et celle-ci dans le nez.
Eric Proust, directeur de la division équipements & services chez Latécoère : interview dans le reportage.
Boitier compris, une caméra peut peser jusqu’à 2,5 kg. Pour les intégrer sur l’avion, il faut compter une demi-journée. Et une fois installées, on les distingue à peine. Leur prix varie de quelques milliers à quelques dizaines de milliers d’euros. Prochaine étape pour Latécoère : proposer des caméras plus petites offrant des images en 4K et en 360°. Elles seront testées dès 2019.