Dans l’entreprise Alkan, à Valenton en banlieue parisienne, on fabrique des systèmes d’emport et d’éjection. En clair, il s’agit des pièces qui permettent d’accrocher puis de larguer en vol les différentes armes des avions et des hélicoptères militaires.
Armand Carlier, président d'Alkan : interview dans le reportage.
Alkan fait partie des très rares spécialistes mondiaux qui maîtrisent ces technologies. Pour le Rafale, l’éjection se fait grâce à un système d’air comprimé à 350 bars. Les vitesses et distances sont calculées avec une extrême précision. Car un mauvais réglage pourrait avoir des conséquences catastrophiques.
Thomas Favre, ingénieur chef de projet – Alkan : interview dans le reportage.
Pour les cent-cinquante salariés de l’usine, le travail ne manque pas. Mirage 2000, F-16, Gripen, Tigre, Black Hawk, les appareils à équiper sont légion. Si l’entreprise tourne bien, c’est aussi grâce à sa stratégie commerciale. 60% de ses produits sont destinés à des marchés non-français.
Pour rester à la pointe de son domaine, Alkan a aujourd’hui un nouveau défi à relever. Adapter ses équipements aux drones de combat, dont le marché devrait décoller dans les années à venir.
