La fabrication d'un avion nécessite de nombreuses pièces de caoutchouc. A Angerville, en région parisienne, ITC Elastomères fabrique ces pièces depuis 40 ans.
Elastique et résistant, l’élastomère, dérivé du caoutchouc, sert partout dans l’aéronautique.
René Revault, Président - ITC Elastomères : « Vous avez ici une pièce qui sert à caler des puces électroniques, notamment de localisation des avions ou des missiles. »
La PME d’une cinquantaine de personnes fabrique aussi des pièces pour d’autres domaines, comme la formule 1 ou la défense, mais l’industrie aéronautique reste son plus gros client.
René Revault, Président - ITC Elastomères : « Nous sommes ici dans l’atelier moulage de précisions. Nous y fabriquons différents types de pièces, comme celle que j’ai dans la main, qui est une membrane qui sert à réguler la quantité d’oxygène des les masques à oxygène des pilotes de l’aviation civile. »
Les produits d’ITC Elastomères sont aujourd’hui présents à bord de la plupart des avions. La PME produit plus de 1800 pièces différentes chaque année allant de quelques grammes à une quinzaine de kilos. Elle peut réaliser sur commande des pièces uniques ou des moyennes séries.
René Revault, Président - ITC Elastomères : « Ici nous sommes dans un atelier où nous avons une presse 220 tonnes qui travaille des entretoises qui servent aux masques à oxygène des pilotes d’avions civils. Notre client pour ces produits est Zodiac, qui lui-même, a pour client Boeing, Airbus, Embraer et bien d’autres.
Nous réalisons ici des recettes de cuisine. Dans un mélange élastomère il y a une dizaine d’ingrédients : du caoutchouc naturel, du caoutchouc synthétique, des huiles, des plastifiants, qui sont mélangés à l’intérieur de ces mélangeurs ouverts par exemple. »
Résister aux températures extrêmes ou à la déformation, c’est ce qui fait un bon caoutchouc. Pour satisfaire ses commanditaires, le laboratoire d’ITC Elastomères doit sans cesse élaborer de nouveaux mélanges. Pour cela, l’entreprise consacre plus de 4% de son chiffre d’affaires à la recherche et au développement de nouveaux produits.
Un chiffre d’affaires qui a atteint quatre millions et demi d’euros en 2014.
