C’est près de l’aéroport de Villaroche, en région parisienne, que se trouve le siège de JPB système. La PME créée en 1995 s’est bien développée, et vend aujourd’hui sa technologie aux plus grands motoristes et avionneurs. Retour sur une success story.
Tout commence il y a vingt ans. Jean-Pierre Marc, le père du président actuel, cherche à supprimer les fils de frein, ces morceaux de fil de fer qui empêchent certaines pièces des moteurs d’avion de se dévisser sous l’effet des vibrations. Il met alors au point une vis unique au monde, mais le succès se fait attendre.
Damien MARC - Président de JPB Système : "En 1995, création de l’entreprise, donc on fête ses vingt ans cette année, Mon père et son dirigeant à l’époque innovent, trouvent une idée, un concept auto-freinant et il mettrons six à sept ans pour le déployer sur le marché."
Ce premier succès, ce sera d’équiper en 2001 le CFM56, le moteur d’avion le plus vendu au monde. Fort de cette référence, JPB système va alors diversifier ses activités.
Damien Marc - Président JPB Système : "Nous venons des moteurs, qui est l’environnement le plus contraint au niveau des applications, et nous ouvrons aujourd’hui nos champs d’activité sur d’autres applications. Au niveau de la cellule, au niveau de l’avion, des trains d’atterrissage, des roues."
Car une vis qui ne se dévisse pas, ça n’est pas utile que dans les moteurs. Le bureau d’étude de JPB système planche toujours sur des vis, mais aussi d’autres demandes, comme des raccords de canalisation moteurs. En tout, JPB Système a déposé quatre brevets mondiaux. Les produits sont ensuite fabriqués, puis testés et contrôlés avec le plus grand soin.
Et cette exigence satisfait les clients : Snecma, Pratt & Whitney, Rolls-Royce, et bien d’autres remplissent le carnet de commandes. En 2014, JPB Système a réalisé un chiffre d'affaires de 6.4 millions d'euros et exporte 70% de sa production. L’entreprise a d’ailleurs ouvert une filiale dans l'Ohio, à la conquête du vaste marché américain. A Villaroche, il va également doubler la surface de son site de production d’ici la fin de l’année.
