Symbole d’un secteur en plein essor, les salons dédiés aux drones civils se multiplient. A l’image de celui-ci qui vient de se tenir à Nantes. De quoi découvrir quelques innovations technologiques, abouties ou en cours de développement autour de l’autonomie de ces machines volantes.
Car l'autonomie, est le principal point faible des drones civils. Ce drone roulant, par exemple, a été conçu pour travailler en tandem avec un drone volant et effectuer des missions de plusieurs jours, sans aucune intervention humaine. Grâce à la géolocalisation, ce chargeur mobile se déplace à 30 km/h selon un programme prédéfini, sa plateforme servant de point de décollage et d'atterrissage automatique pour le multirotor.
Ce fabricant de multirotors a également levé un coin de voile sur son futur système d'énergie, qui devrait permettre à la plupart des drones professionnels de voir leur autonomie passer de une à deux heures, contre 15 à 30 minutes en moyenne aujourd'hui. Il s'agit d'un dispositif de rechargement en plein vol, comme l’explique Anne-Marie Haute, directrice générale de Pilgrim Technology: « nous avons développé une solution qui est adaptable sur les multirotors. Toutes les batteries sont éligibles ; en fait, on rajoute une petite puce entre la batterie et l'appareil qui les rechargera, de façon à optimiser ces charges. »
Aujourd'hui, ce sont les ailes volantes, comme celle-ci, qui offrent la plus grande autonomie, avec des vols de plus d'une heure, sur de longues distances. Terminons donc par ce modèle, en forme d'avion. Il en reprend le principe mais le fabricant l'a également doté de rotors. Il peut ainsi décoller et atterrir verticalement, sa mise en oeuvre devient ainsi aussi simple qu'avec un drone multirotor.
Quasi inexistant il y a encore cinq ans, le secteur promet une bataille technologique d'autant plus intense, que le nombre d'opérateurs connaît une croissance exponentielle.