Le survol de drones dans des zones non autorisées se développe depuis quelques mois en France.
Au-dessus de centrales nucléaires ou encore au-dessus de Paris, de nombreux vols de drones ont été enregistrés et le phénomène ne s’arrête pas. Une soixantaine de survols de drones ont été constatés en cinq mois dans des espaces aériens interdits selon le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve qui vient de dévoiler ce chiffre. Mais mystère sur les intentions de ces télé-pilotes qui n’ont pas été appréhendés pour la plupart.
La France n’est pas la seule touchée par ce phénomène. Fin janvier 2015, un drone a été récupéré dans les jardins de la Maison Blanche à Washington. Le fabricant du drone en question, le chinois DJI, a alors réagi immédiatement en interdisant le survol de Washington à l’ensemble de ses drones grâce à un micro logiciel embarqué.
L’Etat français réfléchit à des solutions. Un appel à projets a été lancé par l'agence nationale de la recherche (ANR) auquel un grand nombre d'industriels ont répondu. Il est aujourd’hui clos.
Nous avons rencontré à Paris Stéphane Morelli, le nouveau président de la fédération professionnelle des drones civils (FPDC), pour faire le point sur la situation. Créée en 2013, la FPDC compte aujourd'hui quelque 300 membres mais espère atteindre les 500 membres à la fin de l'année.
Ex
Posté le 09/03/2015 à 10h56
C'est bien, c'est bien, il a juste oublié de parler de la prolifération des drones de loisirs, hors de tout contrôle, ce qui est le fond du problème.
Et ça il faut peut-être en parler sérieusement à la DGAC avec sa notice, quitte à heurter un peu les susceptibilités...
Faut monter au créneau un peu les gars là !!
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