Ça n’a jamais autant bougé avec La Poste. GeoPost, une filiale du groupe, a réalisé en septembre dernier plusieurs essais avec un drone. Le n°1 du colis express en France a effectué à 50 km au nord-est de Marseille sur un site dédié (CEEMA) une séquence complète et totalement automatisée de transport d’un colis à plus d’un kilomètre de distance. Un acheminement express qui dans des zones difficiles d’accès, en montagne ou sur une île, dans des conditions climatiques difficiles, représente un intérêt certain.
Jean-Luc Defrance, Porte-parole – GeoPost : « On pourrait utiliser notre drone pour livrer en urgence des médicaments à des personnes malades ou pour livrer des pièces détachées pour réparer une machine-outil, un bateau, quelque chose d’indispensable. »
Développé par la société Atechsys, ce drone de près de quatre kilogrammes est équipé de six rotors mais peut en cas de panne de deux de ses moteurs continuer à voler. A une vitesse de 40 km/h, le prototype dispose également d’une autonomie d’une heure. Et ce n’est pas là ses seuls atouts. Par rapport à ses concurrents sur le marché, le prototype de GeoPost peut transporter des colis digne de ce nom.
Jean-Luc Defrance, Porte-parole – GeoPost : « Nous sommes les seuls aujourd’hui à transporter un colis qui a un certain poids. Tous nos concurrents ont plutôt testé des colis vides. Nous, nous avons testé en moyenne des colis de 2 kg et il nous est arrivé de faire voler le drone avec 3 kg. »
Reste désormais à le tester en conditions météorologiques difficiles : grêle, neige, vent, température négative. Dans les prochaines semaines des essais, indispensables pour la viabilité du projet, seront effectués dans la plus grande discrétion. Car si aujourd’hui la législation dans le monde n’autorise pas ce genre de livraison par les airs, elle devrait forcément évoluer au cours des prochaines années. Et GeoPost n’entend pas faire de la figuration.
Théodore
Posté le 13/01/2015 à 10h09
Très bien pour enlever les bombes terroristes... a condition qu'il ne les apporte pas...
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