Ces derniers mois, Dassault Aviation a enregistré une série de commandes pour son Rafale. Il y a les commandes fermes, celles de l’Egypte et du Qatar portant chacune sur 24 appareils. Et puis il y a celle de l’inde qui en avril dernier a annoncé l’achat de 36 avions de combat. Mais pour le moment rien n’a été signé même si les choses vont dans le bon sens. Ce 1er septembre, le ministère indien de la Défense a en effet donné son feu vert à la poursuite des négociations. Reste maintenant aux parties à s’entendre sur le prix d’achat. Quant à l’acquisition de 126 Rafale fabriqués sous licence en Inde, le projet est définitivement abandonné comme nous l’annoncions en juin dernier. Mais au regard de ses besoins, l’Inde commandera très probablement des appareils supplémentaires.
Parmi les acheteurs potentiels du Rafale, il y a toujours les Emirats Arabes Unis, l’Indonésie et le Canada mais aussi et surtout la Malaisie qui souhaite renouveler sa flotte vieillissante de MiG-29 russes. La France vient d’ailleurs tout juste de remettre une offre aux autorités malaisiennes portant sur 18 Rafale.
Avec toutes ces commandes fermes, la quarantaine d’appareils encore à livrer à l’armée française et d’autres probables contrats à venir, Dassault Aviation se préparent à augmenter sa cadence de production. En 2018, une vingtaine d’appareils devraient être produits chaque année, contre onze aujourd’hui. Sans donner de chiffres, l’avionneur précise que des recrutements sont en cours.
