En ce dernier jour du salon EBACE à Genève en Suisse, coup de projecteur sur NetJets. Le leader mondial de l’aviation privée a présenté pour la première fois en Europe son Challenger 350. Un jet de 10 places avec fauteuils-club, divan et écrans HD que la société a commandé à Bombardier à 75 exemplaires.
Car NetJets, née en 1986 aux Etats-Unis et rachetée quelques années plus tard par le milliardaire américain Warren Buffett, a un appétit d’ogre. Le groupe compte aujourd’hui dans sa flotte plus de 700 jets d’affaires américains, canadiens, français et brésiliens. Une flotte importante acquise grâce à un modèle économique peu commun.
Jordan Hansell, Président directeur général de NetJets : interview dans le reportage.
Devenir copropriétaire d’un jet en quelque sorte. En achetant un seizième d’un appareil, le copropriétaire bénéficie de 50 heures de vol, équipage compris, au départ de 5 000 aéroports dans le monde. Le prix ? NetJets reste discret sur le sujet mettant en avant qu’il peut énormément varier en fonction de l’appareil et des services choisis.
Le copropriétaire peut bien sûr rajouter des heures de vol supplémentaires. Selon nos informations, l’heure en plus serait facturée entre 5 000 et 13 000 euros.
Une autre formule proposée consiste à acheter une « carte » donnant droit à 25 heures de vol sur l’un des appareils de la flotte NetJets. Ce ticket d’entrée avoisinerait les 140 000 euros.
La propriété partagée ou la location de jet d’affaires, le concept fonctionne. NetJets compte aujourd’hui 7 600 copropriétaires et loueurs. Présente en Europe, aux Etats-Unis et en Chine, la société réalise l’essentiel de son chiffre d’affaires sur le sol américain, mais 25% tout de même sur le vieux continent.