Le MAK, le BEA russe, vient de révéler les premières informations sur les circonstances de l’accident du Falcon 50 lundi dernier à l’aéroport de Vnukovo (Russie) qui a entrainé la mort de Christophe de Margerie et des trois membres d’équipage.
Selon les données préliminaires émanant des boites noires et des données sol, il ressort que la tour de contrôle de l’aéroport a bien donné l’autorisation de décoller au Falcon 50. La visibilité n’était pas bonne. Quatorze secondes après avoir commencé à rouler, les pilotes ont repéré un objet qu’ils ont identifié comme « une voiture traversant la route » mais sans danger pour pouvoir décoller selon les procédures de sécurité habituelles. Quatorze secondes plus tard, la collision avec la déneigeuse s’est produite à l’intersection de deux pistes alors que l’avion avait atteint la vitesse de 248 km/h et qu’il commençait à décoller à environ un kilomètre de son point de départ. Les pilotes ont aperçu la déneigeuse juste avant de la percuter. L’avion a alors pris un angle d’inclinaison à droite avant de s’écraser.
Aucune défaillance de l’appareil n’a été détectée avant la collision.
Les experts russes continuent leurs investigations conjointement avec le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) français. Trois gendarmes de la gendarmerie des transports aériens (GTA) viennent de s’envoler vers la Russie dans le cadre de l’enquête.