Si 12 millions de millionnaires et quelques 1 645 milliardaires sur la planète peuvent aujourd’hui s’acheter un jet, ils sont une poignée à réellement le faire. Dans le monde, environ 30 000 avions d’affaires seulement sont en service.
Où ? Principalement aux Etats-Unis. Au 31 décembre 2013, près de 19 000 (18 756) avions d’affaires étaient opérés dans le ciel américain, le Brésil arrive sur la deuxième marche du podium avec cependant 12 fois moins de jets (1 564) en service. Le Canada est troisième avec une flotte de 1 300 appareils (1 306).
Pour ce qui est des jets les plus prisés, si l’on se réfère aux ventes d’avions neufs dans cette catégorie l’an dernier, les Gulfstream G300, G400 et G500 sont en tête, suivi du Global 6000 de Bombardier, du Phenom 300 d’Embraer et du Falcon 7X de Dassault Aviation. L’Amérique du Nord avec 678 avions livrés en 2013 s’accapare ainsi 52% du marché mondial, l’Europe à peine 16%, la région Asie-Pacifique 12%, l’Amérique Latine 11%, l’Afrique et le Moyen-Orient 9%.
Au classement des constructeurs de jets d’affaires qui ont livré le plus d’appareils entre 2003 et 2013, l’américain Cessna est largement en tête, suivi, du canadien Bombardier, des américains Gulfstream et Beechcraft puis vient le français Dassault Aviation et le brésilien Embraer.
Côté aéroports pouvant être empruntés par des avions privés, on en compte plus de
4 000 (4 211) sur le territoire américain, deux fois moins en Europe (2 145). Celui de Teterboro à New-York est le premier aéroport d’affaires des Etats-Unis, celui du Bourget à Paris le premier d’Europe.
Concernant le prix d’un jet d’affaires enfin, tout dépend du type d’appareil bien sûr et de son aménagement intérieur. La fourchette est donc large, très large comprise entre 10 millions de dollars pour un Phenom 300 par exemple et 400 millions de dollars pour une version XXL, comme un Airbus Corporate Jet 380.