Avant la réintroduction commerciale du Boeing 737 MAX, les autorités américaine (FAA) et européenne (EASA) exigent que plusieurs actions soient menées. Outre les modifications à apporter au système anti-décrochage (MCAS) et à la formation des pilotes, les autorités demandent qu’un vol test, donc sans passagers, soit effectué pour chacun des appareils remis en service.
Contactée, l’EASA précise que « ce vol de préparation opérationnelle est à exécuter sous responsabilité de l’opérateur (compagnie aérienne ou organisme auquel elle a délégué) dans le cadre réglementaire du maintien de navigabilité des aéronefs. Il n’y a aucune implication de l’EASA dans ces vols. Il s’agit d’un vol de routine de vérification finale pour s’assurer que toutes les opérations effectuées sur chaque avion (celles exigées par la consigne de navigabilité et celles nécessaires au déstockage de l’avion) ont été bien accomplies, et éviter que des problèmes (même si la probabilité est infime) ne soient découvert que lors du 1er vol commercial. Il n’y a pas de test particulier à effectuer lors de ce vol, l’équipage doit utiliser l’avion tel qu’il l’utilise lors de vols commerciaux typiques (en essayant de couvrir au maximum les différentes conditions rencontrées lors de ces vols), et être particulièrement attentif à tout type d’anomalies qui pourraient survenir, afin de les rapporter au personnel de maintenance au sol. Il dure typiquement quelques heures. »
Si tout va bien, le retour en service du Boeing 737 MAX est prévu à partir de la fin du mois de décembre 2020 aux Etats-Unis, et à la mi-janvier 2021 dans le ciel européen.