A première vue ce convoi exceptionnel de Boeing n’a rien de spécial, à première vue seulement. On vous repasse la séquence. A l’arrière du camion, regardez, il y a ce drôle d’engin. Aplati, doté de dix roues et dépourvu de freins et de clignotants ce véhicule directionnel permet en fait d’orienter, de diriger l’arrière du camion.
Au volant du véhicule, le conducteur doit se positionner au bon endroit sur la route pour que les pièces qu’il transporte, longues de 30 mètres, puissent passer sans encombre sur des routes sinueuses, là où des camions de transport à grand gabarit classiques ne pourraient pas, nécessitant de larges voies de circulation. Aux commandes du camion, du véhicule directionnel et de la voiture pilote, les trois conducteurs sont en liaison permanente, la concentration est de rigueur.
Rick Colton, conducteur du véhicule directionnel – Boeing : interview dans le reportage.
Un ballet à haut risque effectué cinq fois par jour entre l’une des usines de Boeing à Frederickson et celle d’Everett. 113 kilomètres à parcourir pour acheminer ces pièces métalliques qui assurent la solidité de la voilure des 747, 767 et 777. Quant au prix de ce véhicule directionnel et de son fabricant, Boeing n’a pas voulu nous en dire plus.