Un an après son premier vol, le 737 MAX de Boeing vient de passer avec succès les essais de certification d’ingestion d’eau. Objectif : valider le comportement du monocouloir sur une piste gorgée d’eau, comme cela pourrait arriver au cours de son exploitation commerciale. A grande vitesse, que ce soit à l’atterrissage ou au décollage, les trains d’atterrissage d’un avion projettent en effet de grandes gerbes d'eau. Il faut donc s’assurer que cette eau n’ait aucun effet néfaste sur le fonctionnement des réacteurs et du groupe auxiliaire de puissance (APU).
En plein milieu de la piste, les équipes de l’avionneur ont donc fabriqué un bassin à l’aide de blocs de mousse collés entre eux avant de le remplir d’eau. Et pour filmer cet « essai-piscine » Boeing a utilisé, et c’est une première, un drone. Grâce aux images en haute définition tournées au-dessus du bassin les ingénieurs de Boeing ont ainsi pu voir d’un nouvel angle la trajectoire que prend l’eau projetée et l’analyser. La vidéo vient d’être diffusée sur le site de Boeing mais le test s’est en réalité déroulé fin 2016 sur le petit aéroport Valley Count de Glasgow dans l’Etat du Montana à 1 100 km à l’est de Seattle.
Conformément au calendrier de Boeing, la première livraison de ce biréacteur de 189 sièges est attendue au printemps prochain. Southwest Airlines sera la compagnie de lancement.