Pas de confirmation par les Emirats Arabes Unis d’une éventuelle commande de Rafale, pas d’annonce de lancement d’une version remotorisée de l’A380, très peu de commandes, le salon aéronautique de Dubaï (8-12 novembre) s’est soldé par un bilan bien terne. Rien de comparable avec la précédente édition. En 2013, les très prospères compagnies du Golfe avaient multiplié les contrats. 200 milliards de dollars de commandes cumulées au total.
Désormais, Etihad Airways, Emirates, et Qatar Airways ont déjà de très nombreux appareils à réceptionner, huit cents avions au total. De quoi couvrir l’essentiel de leurs prévisions de développement pour les vingt prochaines années.
Reste que les principaux avionneurs gardent le sourire. La croissance du trafic aérien, de 6% par an au Moyen-Orient, est la plus élevée au monde. Airbus et Boeing en sont certains. D’ici à 2035, la région aura besoin de 2 500 à 3 200 nouveaux avions. Alors à défaut d’engranger des commandes aujourd’hui, on occupe le terrain, et on attend des jours meilleurs.