Lors du premier jour du salon aéronautique de Singapour, les officiels se sont succédés. Lui Tuck Yew, le Ministre des Transports singapourien est monté, pour ne pas faire de jaloux, à bord d’un hélicoptère MV-22 Osprey, du SSJ100 de Sukhoi, de l’A350 et du Dreamliner de Qatar ; le Ministre de la Défense Ng Eng Hen est lui allé à la rencontre des industriels sur les stands d’exposition.
Airbus, de son côté, a profité de l'événement pour parler des perspectives de l’aviation commerciale dans la région Asie-Pacifique, près de 11 000 avions civils neufs devraient arriver sur le marché dans les deux prochaines décennies selon l’avionneur. Il a également finalisé avec la compagnie vietnamienne Vietjet Air un gros contrat annoncé l'an dernier portant sur une centaine d’appareils de la famille A320 dont plus de 60 fermes. Une commande importante qui devrait en appeler d’autres.
Fabrice Brégier - P-dg d'Airbus : «Je suis sûr que ces cent appareils seront rapidement insuffisants par rapport à vos besoins futurs car le Vietnam est en pleine croissance, se développe très rapidement ! »
Et de 201. La CSeries de Bombardier vient en effet de passer la barre symbolique des 200 commandes fermes. Le constructeur canadien a en effet annoncé que l’un de ses 17 clients, qui préfère garder l’anonymat, venait de s’engager sur trois CS300 supplémentaires. Valeur du contrat : 228 millions de dollars.
Pour sa première apparition officielle à un salon, l'A350, est sans conteste l’une des principales attractions : sur le tarmac et dans les airs. Airbus s’est en effet permis de suspendre, l’espace de quelques jours, la campagne d’essais en vol de l’un de ses prototypes. Car l’enjeu est de taille : le marché asiatique compte pour plus de 30% des commandes enregistrées par le constructeur européen.
