Un appareil furtif contrôlé depuis le sol et évoluant en public, c’est une première mondiale dans l’histoire de l’aviation. Lors du meeting organisé par l’armée de l’Air à Istres ce 4 juin, le nEUROn a effectué une démonstration en vol d’une quinzaine de minutes.
Après le décollage, le démonstrateur européen de drone de combat a été rejoint par un Rafale et un Falcon 8X. Les trois appareils sont passés en formation à 150 mètres d’altitude et à 350 km/h devant des milliers de spectateurs. « La réalisation d’un tel vol, dans un volume très contraint, représente une véritable prouesse technique et de pilotage » signale Dassault Aviation dans un communiqué.
Les essais en vol du nEUROn qui ont débuté en décembre 2012 se sont achevés en septembre 2015 avec plus d’une centaine de vols effectués. Long de 10 mètres, ce démonstrateur technologique de 5 tonnes est capable de voler pendant trois heures à une vitesse de Mach 0.8.
Depuis fin 2014, six industriels aéronautiques (Dassault Aviation, BAE Systems, Thales, Selex, Safran et Rolls-Royce) travaillent à la demande des gouvernements français et britannique sur un projet d’avion de combat sans pilote de prochaine génération. Un appareil qui pourrait voir le jour à l’horizon 2030.
Colbert
Posté le 12/06/2016 à 13h57
Le programme Neuron a coûté 10 fois moins cher que les programmes de drôle de combat américain. Comme pour le Mirage IV et le Rafale, avec le Neuron, Dassault démontre sa capacité à concevoir des aéronefs au meilleur niveau mondial en épargnant les contribuables français.
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