Un an et demi après le crash de LaMia (companie aérienne bolivienne) en Colombie, les enquêteurs viennent de publier leur rapport final. Et c’est bel et bien la panne sèche qui est à l’origine de l’accident qui a coûté la vie à 71 des 77 occupants du BAe 146.
Il manquait en effet 2,3 tonnes de carburant dans les réservoirs de l’avion pour assurer en toute sécurité cette liaison Santa Cruz (Bolivie) - Rionegro (Colombie). Les pilotes auraient donc normalement dû faire escale à Bogota ou dans un autre aéroport pour se réapprovisionner en kérosène. Ils ne l’ont pas fait. Le rapport pointe du doigt également le temps de réaction des pilotes qui demandent à atterrir d’urgence beaucoup trop tardivement. Enfin, la mauvaise gestion du contrôle aérien qui met l’avion en attente au lieu de lui donner la priorité a conduit l’avion à sa perte. L’appareil s’écrasera à flanc de montagne ses réservoirs complètement vides.
Arno_LeChat
Posté le 04/05/2018 à 11h51
Arrogance, prétention et imprévisible ont achevé ce cocktail mortel.
Le contrôle aérien du départ avait demandé que Bogota soit inscrit en escale technique. Cela a été refusé (un rampant et qui plus est une femme, enfin ! De quoi se mêle-t-on ? "On l'a déjà fait 2 fois...").
Bogota impliquait la nuit sur place car Medellin aurait été fermé le temps de refueler et de repartir. Et c'est la part de cerveau "actionnaire" de la compagnie qui a pris le pas dans le cerveau du pilote (même personne ; conflit).
Mauvaise gestion du contrôle à l'arrivée ? J'ai un doute. Il semble que les annonces du pilote ne soient pas claires quant à l'urgence absolue (sauf lors des 3 dernières minutes). S'il y a un hippodrome avec 2 avions devant, le vol Viva Colombia vient d'annoncer une urgence avec une "perte de kérosène" (jauge ou réelle perte, je ne sais pas) et prend la priorité des arrivées sur Medellin. L'hippodrome prendra 6mn de vol au Lamia. Il s’écrase à 4mn de vol de la piste. Il manquera la
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Arno_LeChat
Posté le 04/05/2018 à 11h56
Cocktail mortel
Le contrôle aérien du départ avait demandé que Bogota soit inscrit en escale technique. Cela a été refusé (un rampant et qui plus est une femme, enfin ! De quoi se mêle-t-on ? "On l'a déjà fait 2 fois...").
Bogota impliquait la nuit sur place car Medellin aurait été fermé le temps de refueler et de repartir. Et c'est la part de cerveau "actionnaire" de la compagnie qui a pris le pas dans le cerveau du pilote (même personne ; conflit).
Les annonces du pilote n'ont pas été claires quant à l'urgence absolue. De plus un vol Viva Colombia vient d'annoncer un "problème carburant". L'hippodrome prendra 6mn de vol au Lamia. Il s’écrase à 4mn de vol de la piste.
Visiblement la réserve carburant a été intégrée dans la durée de vol estimée dès le plan de vol déposé!
Prétention et arrogance ça ne marche qu'en studio à "Hollywood".
Un atterrissage réussi c'est quand on rapporte devant une aérogare toutes les pièces de l'avion dans l'ordre dans lequel on les avait tr
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DG26b
Posté le 10/03/2019 à 12h29
Tout avion qui dépose un plan de vol doit avoir une endurance pour le vol prévu + un détournement possible + 1/2 heure de sécurité ( attente, remise de gaz etc... Visiblement ces règles ( de bon sens) n'ont pas été respectées. De la part d'un "professionnel" et de sa compagnie, c'est tout simplement criminel. Ils en ont payé le prix, mais malheureusement les passagers qui leur avait fait confiance également.
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