Souvenez-vous, c’était le 28 octobre 2016 à l’aéroport O’Hare de Chicago (Etat de l'Illinois). Le moteur droit d’un Boeing 767 d’American Airlines s’était embrasé juste avant le décollage, contraignant les 170 passagers et membres d’équipage à évacuer l’appareil. Sous l’effet de la chaleur l’aile droite avait littéralement fondu rendant l’appareil bon pour la casse.
Quinze mois après les faits, le bureau d'enquête américain des transports (NTSB) vient de publier son rapport préliminaire. L’origine de l’explosion du réacteur provient de la rupture d’un disque de la turbine haute pression du moteur. En cassant, il a projeté des fragments de métal qui ont percé l’un des réservoirs de l’avion et provoqué l’incendie. La rupture du disque serait due à un défaut lors de sa fabrication en 1997. Les enquêteurs ont en effet décelé des microfissures à l’intérieur. L’incident avait fait un blessé grave.