Dix jours après le crash du BAe 146 de la compagnie bolivienne LaMia près de Medellin en Colombie de nombreuses zones d’ombre persistent. Pour l’heure c’est la panne sèche qui est privilégiée par les enquêteurs colombiens.
La dernière conversation entre le pilote et le contrôle aérien ainsi que l’absence d’hydrocarbures sur le site de l’accident semblent étayer cette hypothèse. Et puis il y a ces chiffres implacables. L’appareil effectuait la liaison Santa Cruz de la Sierra – Rionegro, 3 000 kilomètres à parcourir. Or le rayon d’action maximal de l’appareil est inférieur à cette distance, autour des 2 900 kilomètres. Selon la compagnie aérienne, le pilote devait initialement faire escale à Bogota pour se réapprovisionner en carburant, mais aurait finalement décidé de poursuivre jusqu’à sa destination finale.
L’avion s’écrase finalement sur le flanc d’une montagne à une quinzaine de kilomètres de l’aéroport. On dénombre 71 victimes sur les 77 passagers et membres d’équipage. Erreur d’appréciation du pilote, problème de jauge d’essence, l’analyse en cours des boîtes noires de l’appareil permettra d’apporter des réponses mais rappelle une autre catastrophe aérienne. Celle d’un ATR 72 de Tuninter qui avait fait 16 morts en 2005 au large de la Sicile. A l'origine, le montage d'une jauge carburant d'un ATR 42 sur l'ATR 72 quelques jours avant la catastrophe.
Christophe
Posté le 21/12/2016 à 12h18
Ne devrait-on pas plutôt parler de "distance franchissable" que de rayon d'action ?
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aeronewstv
Posté le 21/12/2016 à 13h18
Les deux s'utilisent.
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Christophe
Posté le 21/12/2016 à 14h59
Tout à fait d'accord !
Mais le rayon d'action, dans sa définition, permet un retour au point de départ.
La distance franchissable est la distance maximale pouvant être parcourue sans retour.
Aussi la formulation utilisée dans l'article est-elle ambigüe.
Je chipote, je chipote... ;-)
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