C’est ici au Bourget près de Paris que le BEA (Bureau d’Enquêtes et d’Analyses) analyse les boîtes noires des avions après un crash. Depuis l’accident du Rio-Paris en 2009, où les enregistreurs étaient restés deux ans dans les fonds marins, le BEA a mis au point une procédure pour les réparer afin de pouvoir les lire.
D’abord, on récupère la carte électronique. Elle contient toutes les données de vol et les conversations des pilotes. A l’aide d’un puissant microscope et d’une machine à rayons X on recherche d’éventuels défauts sur les composants électroniques qui relient les différentes puces où sont stockées les données. Si nécéssaire, ils sont remplacés par des neufs.
Johan Condette, Chef du pôle enregistreurs au BEA : interview dans le reportage.
Le BEA est l’un des rares organismes au monde avec le NTSB américain a pouvoir réparer et analyser ces fameuses boîtes noires.