Trois semaines après le crash de l’A400M à Séville (Espagne) l’analyse des deux boîtes noires de l’appareil n’a toujours pas été révélée. Ce que l’on sait c’est que l’extraction des données n’a pas été simple. Pour l’une des deux boîtes noires, les enquêteurs espagnols ont même été obligés de l’acheminer aux Etats-Unis, chez le fabricant L-3 Communications, pour pouvoir récupérer les données.
En attendant le premier rapport de la Commission d’enquête espagnole (CITAAM), un porte-parole de la division Défense du groupe Airbus que nous avons contacté indique: « Il est trop tôt pour déterminer les causes de l'accident du MSN23. (…) Nous sommes actuellement en train d’analyser tous les éléments qui auraient pu conduire à l’accident, y compris les différentes opérations autour de l’assemblage de l’appareil, les moteurs et les préparatifs au premier vol. Comme pour tout accident, ce sera probablement une combinaison de facteurs et non une cause unique. »
Concernant les deux rescapés du crash, hospitalisés le 9 mai dernier dans un état sérieux, l’un d’eux a pu quitter l’hôpital et rentrer chez lui. L’autre, blessé plus gravement, est toujours hospitalisé mais son état s’est amélioré . Pour preuve, il a quitté le service des soins intensifs.
Pour l’heure, on ne connaît pas la date de publication du premier rapport d’enquête.