72 heures après le crash de l’A400M en Espagne, les deux rescapés de l’accident sont toujours hospitalisés à Séville dans un état grave.
Les deux boîtes noires de l’A400M ont été remises au juge d’instruction espagnol responsable de l’enquête judiciaire. Leur analyse devrait permettre de déterminer les causes de l’accident. Les investigations sont coordonnées par le Ministère des Transports espagnol.
Comme le montre le site Flightradar qui suit les mouvements d’avions en temps réel, l’appareil aurait atteint une minute après son décollage une altitude de 525 mètres et se serait écrasé deux minutes plus tard à une vitesse de 167 nœuds, 310 km/h.
En attendant que toute la lumière soit faite sur le crash, les six A400M allemand, britannique, turque et malaisien ont été temporairement cloués au sol par leurs gouvernements respectifs. Seule la France qui en compte six exemplaires a décidé de maintenir les vols « prioritaires en opérations ».
Airbus a décidé de poursuivre la production de l'appareil et son programme d'essais en vol. Le prochain vol d'essai de l’A400M doit avoir lieu ce 12 mai depuis Toulouse.
En matière de vols d’essais, les accidents sont rares. Le dernier en date pour l’avionneur européen avant celui de l’A400M, était intervenu le 30 juin 1994. Un A330 s’était alors écrasé à Toulouse juste après le décollage. Le crash avait fait sept morts.