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Vidéo - Crash de Germanwings : quel scénario ?

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Une boîte noire, l’enregistreur phonique du cockpit (CVR),  endommagée mais exploitable, c’est en substance ce qu’il faut retenir de la conférence de presse organisée par le Bureau d’Enquêtes et d’Analyses ce 25 mars. Un fichier de données audio a été extrait de la boîte noire de l’A320 de Germanwings et il est utilisable selon le BEA qui n'a pas encore eu le temps de procéder à son analyse.

Concernant les faits connus à ce jour, le dernier contact radio avec les pilotes a bien eu lieu à 10H30. Une minute plus tard, l’avion entame une descente régulière d’environ 1 000 mètres par minute et cela jusqu’à son impact au sol à 10H40, comme si les pilotes n’étaient plus aux commandes.

Le BEA ne fournit pour le moment aucune explication sur cette descente continue de l'appareil, ni sur l'interruption du contact radio.

Ces faits rappellent cependant ceux d’un autre accident, celui du Boeing 737 d’Helios Airways en 2005 qui avait fait 121 victimes. La cause ? Une dépressurisation lente de la cabine. Le jour du crash, des mécaniciens avaient effectué au sol un test de pressurisation mais n’avaient pas à l’issue de l’essai remis la manette de pressurisation sur ‘automatique’. Lors de son ascension, la cabine de l'avion n'avait donc pas été pressurisée et l'oxygène était venu à manquer. Pilotes et passagers s’étaient évanouis et l'appareil s'était écrasé après avoir épuisé ses réserves de carburant.

Pour savoir combien de temps il faut à la cabine d’un appareil pour être à court d’oxygène, nous nous sommes rendus chez l’équipementier aéronautique Liebherr Aerospace spécialisé dans les systèmes de traitement de l’air des avions.

Nicolas Bonleux, Directeur Général – Liebherr-Aerospace & Transportation

« ça dépend beaucoup des phases de vol, ça dépend de l’altitude à laquelle se trouve l’avion, ça dépend de la raison de la dépressurisation, si c’est juste une petite ouverture ou une grosse ouverture dans le fuselage. Il n’y a donc pas de réponse que l’on peut faire de façon absolue à cette question. En revanche, une chose est certaine c’est que si un avion est en situation de dépressurisation il doit très vite gagner une altitude à laquelle la pression atmosphérique à l’extérieur est respirable pour les passagers, autour des 3 000 mètres. »

La raison, peut-être, pour laquelle les pilotes de l’A320 de Germanwings auraient décidé d’entamer leur descente. Mais pour quelle raison alors n’auraient-ils pas mis leurs masques à oxygène leur permettant de rester conscients.

La dépressurisation, une hypothèse parmi d’autres. Il faudra attendre l’analyse par les enquêteurs des données de l’enregistreur phonique et espérer trouver l’enregistreur des paramètres de vol, l’autre boîte noire, pour connaître toute la vérité sur le vol 4U 9525. 

Vos réactions
  • avirex44
    Posté le 26/03/2015 à 09h25

    je pense aussi a une autre ypothése
    peut être un suicide de la part d'un des pilotes ça c'est deja produit.
    Mais simplement aussi bien sur une décompression lente ,mais pourquoi l'un des pilotes sortie du cokpit n'a pas put rentrer?

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  • tahiti kevin
    Posté le 26/03/2015 à 12h03

    Le fait de comparer le vol 4U 9525 à helios airways est une erreur. Rappeler que la veritable cause du crash de helios etait une panne de carburant. L'équipage de helios etaient évanoui et l'avion a poursuivi son vol sur le PA jusqu'à ne plus avoir de fuel. L'explication la plus probable pour moi c'est le suicide...

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    • aeronewstv
      Posté le 26/03/2015 à 13h08

      Le crash d'Hélios Airways est dû à un défaut de pressurisation. De toute façon ce n'est pas le cas pour le vol de Germanwings.
      On vient en effet d'apprendre du Procureur de la République de Marseille, qui vient de tenir une conférence de presse, que le copilote du vol 4U 9525, resté seul, avait intentionnellement mis l'avion en phase de descente. Et qu'il n'avait pas répondu aux sollicitations du commandant de bord qui voulait rentrer à nouveau dans le cockpit. Que la respiration du copilote était tout à fait normale jusqu'à l'impact. Excluant un malaise. La rédaction

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