Suite à la récupération de l’une des deux boîtes noires (l’enregistreur phonique du cockpit - CVR) de l’A320 de Germanwings qui s’est écrasé dans le sud de la France le 24 mars, le Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA) vient d’organiser un premier point presse.
Un fichier de données audio extrait de la boîte noire est utilisable selon le BEA, mais il n'a pour l'heure pas été analysé. Le BEA ne fournit pour le moment aucune explication sur la descente continue de l'appareil pendant une dizaine de minutes, ni sur l'interruption du contact radio.
L'avion, immatriculé D-AIPX, exploité par Germanwings, vol GWI18G, effectuait la liaison Barcelone (Espagne) - Düsseldorf (Allemagne). Il avait à son bord 144 passagers et 6 membres d'équipage. Il n’y a aucun survivant.
Sept enquêteurs du BEA accompagnés de conseilleurs techniques d'Airbus et du motoriste CFM International, sont sur le site de l'accident. Ils seront rejoints par une équipe d'enquêteurs allemands et espagnols.
ASP
Posté le 25/03/2015 à 19h04
Bonjour ,
l'enregistrement des conversations reste une très bonne initiative, mais ne serait-il pas judicieux surtout maintenant avec les nouvelles technologies d'introduire dans le poste de pilotage et la cabine des micros caméra pouvant ainsi relater la véritable situation juste avant accident. Il apparait ici difficile de concevoir avec un avion de nouvelle génération qu'un tel accident puisse arrivé sans avoir aucun message d'alerte, les analyses et les causes données sont-elles toujours les bonnes?
Signaler un abus Répondre