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Ce drôle de câble qui traîne… Sur les appareils d’essai un câble doté d’un cône à son extrémité pend du haut de la dérive. Déployé en vol, ce ‘cône remorqué’ est indispensable pour la commercialisation future de l’appareil… Pourquoi ? Il passerait presque inaperçu, pourtant lorsque l’on y regarde de plus près, impossible de ne pas voir ce fil qui pend depuis le haut de la dérive et ce volant de badminton à son extrémité ! En fait, il s’agit du «cône remorqué » (Trailing Cone) ! Présent sur tous les appareils de développement lors des premières semaines des essais en vol, ce câble en nylon est en fait déployé en vol, à 50 mètres derrière l’avion, afin de mesurer très précisément, en dehors du flux d’air perturbé généré par l’avion, la pression statique en millibar : un paramètre primordial pour les pilotes ! « La pression statique est en effet absolument nécessaire pour mesurer la vitesse exacte de l’avion, le mach de l’avion et l’altitude de l’avion ! La pression statique est donc un élément fondamental pour mesurer les performances d’un avion en essai » …en essai oui ! … car une fois l’appareil en service il n’y a plus de place pour un câble trainant derrière ! Pour mesurer la pression statique, les avions commerciaux ne sont en effet dotés que de capteurs situés sur le fuselage, des capteurs soumis donc au flux d’air perturbé et donnant par conséquent des données inexactes… C’est pour rectifier le tir, pour corriger ces calculs, que l’on utilise ce cône remorqué pendant la phase de développement ! « On a déterminé l’effet perturbant du flux d’air perturbé de l’avion sur les capteurs qui sont sur le fuselage de l’avion par rapport à des mesures précises qui sont fait en dehors de ce flux perturbé, et cette correction est ensuite mise dans un calculateur et on applique les corrections qui résultent des essais en vol… » Une fois cette marge d’erreur calculée, ce taux de correction trouvé, le câble disparaitra ! Pour ce qui est du cône à proprement parlé, il ne joue qu’un rôle de stabilisateur… Un cône qui a, par le passé, parfois fini… dans les arbres ! L’ingénieur d’essai à bord ayant tout simplement oublié de rentrer le câble avant l’atterrissage … Pour les techniciens d’essais, c’est que l’on appelle « donner du fil à retordre » !
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Ce drôle de câble qui traîne… Sur les appareils d’essai un câble doté d’un cône à son extrémité pend du haut de la dérive. Déployé en vol, ce ‘cône remorqué’ est indispensable pour la commercialisation future de l’appareil… Pourquoi ? Il passerait presque inaperçu, pourtant lorsque l’on y regarde de plus près, impossible de ne pas voir ce fil qui pend depuis le haut de la dérive et ce volant de badminton à son extrémité ! En fait, il s’agit du «cône remorqué » (Trailing Cone) ! Présent sur tous les appareils de développement lors des premières semaines des essais en vol, ce câble en nylon est en fait déployé en vol, à 50 mètres derrière l’avion, afin de mesurer très précisément, en dehors du flux d’air perturbé généré par l’avion, la pression statique en millibar : un paramètre primordial pour les pilotes ! « La pression statique est en effet absolument nécessaire pour mesurer la vitesse exacte de l’avion, le mach de l’avion et l’altitude de l’avion ! La pression statique est donc un élément fondamental pour mesurer les performances d’un avion en essai » …en essai oui ! … car une fois l’appareil en service il n’y a plus de place pour un câble trainant derrière ! Pour mesurer la pression statique, les avions commerciaux ne sont en effet dotés que de capteurs situés sur le fuselage, des capteurs soumis donc au flux d’air perturbé et donnant par conséquent des données inexactes… C’est pour rectifier le tir, pour corriger ces calculs, que l’on utilise ce cône remorqué pendant la phase de développement ! « On a déterminé l’effet perturbant du flux d’air perturbé de l’avion sur les capteurs qui sont sur le fuselage de l’avion par rapport à des mesures précises qui sont fait en dehors de ce flux perturbé, et cette correction est ensuite mise dans un calculateur et on applique les corrections qui résultent des essais en vol… » Une fois cette marge d’erreur calculée, ce taux de correction trouvé, le câble disparaitra ! Pour ce qui est du cône à proprement parlé, il ne joue qu’un rôle de stabilisateur… Un cône qui a, par le passé, parfois fini… dans les arbres ! L’ingénieur d’essai à bord ayant tout simplement oublié de rentrer le câble avant l’atterrissage … Pour les techniciens d’essais, c’est que l’on appelle « donner du fil à retordre » !

Ce drôle de câble qui traîne…

27/06/2013

DESCRIPTION : Sur les appareils d’essai un câble doté d’un cône à son extrémité pend du haut de la dérive. Déployé en vol, ce ‘cône remorqué’ est indispensable pour la commercialisation future de l’appareil… Pourquoi ?  Reportage suggéré par l'un de nos internautes Christian B. (Haute-Garonne).

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