Le dégivrage des avions à l’aéroport de Montréal 7 h du matin, sur le tarmac de l’aéroport de Montréal Elliot Trudeau… Température -10°. Sous l’ordre des pilotes, passage obligé des avions, au centre de dégivrage situé entre les pistes d’atterrissages et de décollages de l’aéroport. 7 h du matin, sur le tarmac de l’aéroport de Montréal Elliot Trudeau… Température -10°. Sous l’ordre des pilotes, passage obligé des avions, au centre de dégivrage situé entre les pistes d’atterrissages et de décollages de l’aéroport. Michel BARRETTE / Directeur Général Aéro Mag 2000 : « Dépendant de l’humidité, dépendant des précipitations que l’on a. ça peut être tout simplement un givre sur l’avion. Le pilote va demander le dégivrage de son avion parce qu’il y a de la givre sur ses ailes. S’il y a de la cumulation ou une tempête de neige, avec beaucoup de précipitation, à ce moment-là c’est automatique le pilote va demander automatiquement le dégivrage de son avion ». En fonction de la taille de l’avion, entre deux à six employés asperge l’appareil. Durée : 1minute 30 pour un simple givre et jusqu’à 5 minutes lorsqu’il y a beaucoup de neige… SON Ambiance centre de contrôle Et c’est à partir de cette tour de contrôle que toutes les opérations de dégivrage sont coordonnées. ITW2 Michel Barrette Directeur Général Aéro Mag 2000 : « On accepte les avions au centre de dégivrage. On les met en position. On leur demande d’arrêter, de faire un arrêt complet. On procède au dégivrage et on relâche l’avion pour le décollage ». En moyenne ce sont 150 à 160 litres par avion, qui sont versés sur les partis stratégiques de l’appareil : les ailes et les stabilisateurs ! Enlever la neige ou la glace sur l’avion permet de s’assurer que l’appareil est aérodynamique et que les vents puissent bien passer au-dessus et en dessous des ailes durant le vol. Le fuselage est dégivré uniquement lorsqu’il est recouvert de beaucoup de neige. Pour cela on utilise l’éthylène glycol, un liquide comparable à l’antigel que l’on met dans les voitures l’hiver ! Chauffé à 180 degrés, ce produit permet de faire fondre le givre ou la neige sur les appareils. Michel Barrette Directeur Général Aéro Mag 2000 : « Type 1 c’est simplement un liquide mélangé avec de l’eau chaude pour enlever toute la contamination. En fin de compte c’est pour enlever la glace et la neige sur les ailes. Le type 4, est un genre de gelé que l’on met sur l’avion qui va empêcher toute accumulation sur les ailes et sur l’avion pour permettre le décollage ». L’hiver dernier, 4 millions 500.000 litres ont été utilisés pour dégivrer plus de 10.000 appareils sur l’aéroport de Montréal… soit 50 à 175 appareils par jour ! Comptez 12 $ le litre pour les compagnies étrangères et les jets privés, et 2 $ pour les compagnies locales Un tarif moins cher pour ces dernière, puisqu’elles participent financièrement aux frais des infrastructures et des matériaux du centre de dégivrage. L’an passé, Air Canada a ainsi dépensé entre 3 et 4 millions de dollars pour le dégivrage de ses avions.