Peu de monde le sait mais il existe des sauveteurs-plongeurs au sein de l’Armée de l’air française. Héliportés, ils effectuent chaque année des dizaines de missions de sauvetage en mer et sur terre lorsque la sécurité civile et la gendarmerie ne peuvent les assurer. Ce plongeur victime début août d’un accident de décompression en Méditerranée est là pour en témoigner.
Positionnés sur les bases aériennes de Cazaux près de Bordeaux, de Solenzara (Corse) de Nouméa (Nouvelle-Calédonie) et de Djibouti, les « ploufs » comme on les surnomme sont prêts à intervenir 24H/24. Et pour arriver au plus vite ils se déplacent exclusivement en hélicoptères Caracal ou Puma.
Dans des conditions parfois difficiles, de jour comme de nuit, ces sauveteurs-plongeurs se chargent d’hélitreuiller les victimes ou de descendre un médecin à bord d’un navire. Des « anges gardiens » qui fêtent cette année leurs 50 ans d’existence.