Détournement, panne de transpondeur, sortie d’un couloir aérien, perte de contact-radio : un avion de chasse a de multiples raisons pour intercepter un appareil commercial.
Concrètement pour se rendre compte de la situation, la Haute Autorité de défense aérienne fait immédiatement décoller l’un de ses avions de combat. Dans un premier temps, hors de portée visuelle du cockpit, le pilote du Rafale va vérifier l’immatriculation de l’avion, le type d’appareil et le nom de la compagnie qui l’exploite.
Ensuite l’avion de chasse va avancer pour se montrer du pilote. Objectif : vérifier que le comportement dans le cockpit et en cabine est normal. Pour communiquer ensemble, le pilote de l’avion de combat et le commandant de bord peuvent se parler à l’aide d’un système de signes international. Les deux appareils ne sont alors parfois qu’à 300 m l’un de l’autre.
L’armée de l’air effectue en moyenne chaque année en France 70 interceptions ou assistances en vol de ce type. Elle est prête à intervenir : 24h/24 et 7j/7. Il faut 10 minutes entre le moment où l’ordre est donné à la permanence opérationnelle et le décollage effectif de l’avion de chasse.