Depuis leur apparition, les drones partent systématiquement en opération depuis le sol. Et bien plus pour très longtemps. Voici « Drop n’ Drone » mis au point par la Start-Up Airborne Concept. Un drone capable d’être largué à 4000 mètres d’altitude depuis un avion ou un hélicoptère grâce notamment à une rotation automatique de l’aile. Arnaud Le Maout, Président d’Airborne Concept : « Sa position initiale est quasiment tubulaire de manière à éviter qu’il prenne de l’incidence et qu’il puisse heurter l’empennage de l’avion par exemple. Et une fois qu’il est en descente stabilisée, il y a une rotation automatique de l’aile qui libère le parachute stabilisateur. Le démarrage des moteurs se fait alors instantanément et ensuite il part faire sa mission. » Et pour l’atterrissage c’est un deuxième parachute qui se déploie.
Principaux avantages de ce drone ? Son déploiement par les airs qui lui permet d’opérer sur absolument n’importe quelles zones dans le monde, qu’elles soient : hostile, inaccessible ou polluée. Son autonomie en vol de six à huit heures grâce à une pile à combustible à hydrogène et à l’absence de phases de décollage et de montée particulièrement énergivores. Sa discrétion enfin. Equipé d’un moteur électrique, le Drop n’ Drone est silencieux.
Début juillet, le premier essai a été réalisé avec succès. Le drone a été largué depuis une montgolfière. Mais il reste encore pas mal de tests à effectuer avant sa commercialisation prévue au premier semestre 2016 comme l'explique Alexandre Ricard, Directeur financier d'Airborne Concept : « On sait que l’aéronef est capable d’être complètement autonome et de voler correctement. Maintenant il va falloir s’occuper de l’intégration d’un certain nombre de systèmes embarqués comme le pilote automatique par exemple, et éventuellement des liaisons satellitaires. » Car l’un des objectifs de ce drone c’est d’être comme le Reaper ou le Patroller, contrôlable à des milliers de kilomètres de la zone sur laquelle il est déployé.
Le prix pour un Drop n’ Drone équipé est autour des 100 000 euros. Et si le marché militaire semble intéressé, le marché civil le serait tout autant. Certaines sociétés comme Orange ou Météo-France sont sur la liste des potentiels clients.
magicalux
Posté le 25/11/2015 à 12h37
bjr je suis ravis que ce drone puisse apporter qlques avantages mais il m' apparait que mettre deux parachutes avec des ailes non fixes complexifie le système et je pense personnellement qu' il serait plus profitable d' envisager de se tourner vers l' aile goutière de willard Custer qui possède bien plus d' avantages que tout ce qui est fabriqué actuellement . D' ailleurs le " nveau concorde ne serait il pas inspiré pour sa sustentation de cette aile ???
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