Lorsqu’un avionneur lance un nouvel avion, un exemplaire ne volera jamais. C’est celui dédié aux tests statiques. Cet avion est alors torturé pour vérifier sa solidité structurelle.
Pour tester la résistance des ailes, comme sur cet Airbus A350, on fixe un système d’attaches qui permet de tirer à plusieurs reprises la voilure vers le bas et vers le haut. Airbus applique des charges 1,5 fois supérieure aux contraintes maximales que l’appareil pourrait connaître en service. Sur ces images l’extrémité de la voilure a ainsi atteint une flexion de plus de cinq mètres, ce qui montre la souplesse d’une aile d’avion.
Ces essais s’efforcent d’aller jusqu’au point de rupture calculé par l’avionneur. Démonstration ici avec ce Boeing 777. La réussite de ces tests statiques est essentielle afin que l’avion puisse être certifié. Ce test dit « de rupture » intervient après les essais de fatigue menés sur la voilure de l’avion.
fabien810
Posté le 05/04/2018 à 08h39
Bonjour, il y a une erreur dans l'article, il ne s'agit pas de 5 m de torsion mais plutôt 5 m de déplacement sous flexion.
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aeronewstv
Posté le 05/04/2018 à 14h52
Bonjour Fabien,
merci pour votre commentaire nous avons rectifié.
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